Hebdomadaire Nigérien d'Analyses et d'Informations Générales

Expulsion de la MINUSMA du Mali : Une nouvelle imposture

Par  Seidik Abba, Journaliste, Ecrivain  Auteur de « Mali/Sahel : Notre Afghanistan à Nous ? » (Impacts Editions, Paris, mars 2022)

Aucun élément objectif ne vient justifier l’exigence du retrait pur et simple de la Mission multidimensionnelle des Nations unies au Mali (MINUSMA). Bien au-delà du Mali, cette décision, prise sur un coup de tête, pèsera lourdement sur la sécurité collective sous régionale.
Les premiers surpris par la demande de retrait « sans délai » de la MINUSMA du Mali formulée le 16 juin 2023 devant le Conseil de sécurité des Nations Unies par le ministre des Affaires étrangères Abdoulaye Diop furent les Maliens eux-mêmes. Comme à son habitude, le pouvoir de Bamako a choisi la politique du fait accompli en ne consultant, pour une décision de portée nationale, ni les forces politiques, ni le parlement de transition (CNT), à fortiori la société civile indépendante qu’il déteste. Pour un régime dont la seule légitimité repose sur la force et la poudre, la concertation des forces politiques et sociales sur l’exigence de retrait de la MINUSMA n’est pas seulement une question de forme. En réalité plus que sur la forme, c’est sur le fond que cette exigence de retrait sans délai de la mission onusienne du Mali paraît la plus insensée.

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Conseil de sécurité : le Mali et l'ONU à couteaux tirés sur la MINUSMA alors que le Mali demande son départ

L'ONU a apporté un « un soutien multiforme » au Mali avant le référendum constitutionnel qui doit se dérouler ce week-end, a déclaré vendredi le chef de sa mission de maintien de la paix dans le pays, la MINUSMA, lors d'un exposé devant le Conseil de sécurité.
« Le moment est évidemment particulier pour la Mission, coïncidant avec les discussions sur le renouvellement de son mandat, ainsi que pour le Mali, qui continue de faire face à de complexes défis sécuritaires et autres », a déclaré le Représentant spécial de l’ONU pour le Mali, El-Ghassim Wane, aux ambassadeurs.
Le vote tant attendu de dimanche marque « la première étape du processus devant aboutir à la restauration de l’ordre constitutionnel » et vers les élections présidentielles qui doivent se tenir l'année prochaine à la suite d'un coup d'État en mai 2021. Les citoyens de ce pays d'Afrique de l'Ouest choisiront de soutenir ou non un projet de constitution.
La MINUSMA a été créée à la suite d'un coup d'État et d'une rébellion armée dans le nord du pays en 2012, ce qui a conduit à la signature d'un accord de paix en Algérie trois ans plus tard. Son mandat doit être renouvelé à la fin du mois.
M. Wane a déclaré que la Mission et l'équipe de pays de l’ONU ont apporté leur soutien à la tenue du référendum, qui était initialement prévu pour le mois de mars.

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Russie-Afrique : Les énigmes de l’offensive diplomatique de Sergueï Lavrov .

Quels sont les vrais contours et les objectifs à moyen terme de l’offre de coopération russe sur le continent ? Regard sur les termes du discours du chef de la diplomatie de la Russie au lendemain d’une nouvelle tournée africaine.

Sergueï Lavrov a entrepris début février sa troisième tournée sur le continent en six mois, en se rendant cette fois au Mali, en Mauritanie et au Soudan. A chaque étape, comme lors des précédentes tournées, les termes du discours dispensés se résument en une intensification de « l’engagement russe » auprès des pays visités et des régions. Aux Etats du Sahel, le ministre promet une aide accrue dans la lutte contre le terrorisme, mais aussi des soutiens économiques aux contours flous. A cet égard, Lavrov a déclaré à Bamako le 7 février que « la Russie continuera d'envoyer des vivres de première nécessité, de mobiliser nos entrepreneurs à venir investir au Mali dans les différents secteurs, et d’augmenter aussi le quota des bourses d’études… » Un programme dont la banalité peut surprendre de nos jours, surtout lorsque cet éminent représentant de la Fédération de Russie évoque des « vivres de première nécessité », un concept économique anachronique eu égard aux aspirations actuelles des Etats africains. Mais ceci importe peu, puisque cette offensive diplomatique se fonde moins sur la performance des termes de la coopération économique que sur la construction d’une alliance politique la plus vaste possible avec les pays du continent, dans le but de renforcer l’influence de la Russie sur la scène internationale .

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Atteindre l’objectif « Faim Zéro » en Afrique est à notre portée, déclarent les leaders mondiaux de l’agriculture à Rome, en amont du Sommet africain de l’alimentation 2023 de Dakar

L’éradication de la faim en Afrique d’ici 2030 est une perspective réalisable, ont déclaré à Rome les leaders mondiaux de l’agriculture. Réunis en amont du Sommet africain de l’alimentation (Dakar 2), que le président Macky Sall accueillera à Dakar (Sénégal) du 25 au 27 janvier 2023, le président du Groupe de la Banque africaine de développement, Akinwumi Adesina, le président du Fonds international de développement agricole (FIDA), Alvaro Lario, et le directeur-général de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), Qu Dongyu, ont déclaré que cet objectif était atteignable.
Le sommet de haut niveau Dakar 2, intitulé « Libérer le potentiel alimentaire de l’Afrique » et organisé conjointement par le Groupe la Banque africaine de développement et le Fonds pour la recherche agricole, réunira des chefs d’État, des ministres des Finances et de l’Agriculture de pays africains, ainsi que plusieurs partenaires internationaux au développement.

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Lutte contre le terrorisme : Trois pays se retirent du Mali

Après la France et la Suède, le Royaume-Uni et la cote d’Ivoire retirent leurs forces de la MINUSMA pour cause de la présence du groupe russe Wagner. L’annonce a été faite le lundi 14 novembre 2022. Les troupes britanniques et ivoiriennes sont déployées au Mali dans le cadre de la mission des Nations unies.
La Côte d'Ivoire a annoncé le retrait progressif de ses militaires et policiers engagés au sein de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (Minusma), dans une correspondance adressée au Bureau du Secrétaire Général adjoint aux opérations de maintien de la paix des Nations Unies à New York.
Même si la Cote d’Ivoire n’a pas donné les raisons du retrait progressif de leur contingent au Mali, l’on voit la crise qui perdure entre les autorités maliennes et ivoiriennes sur l’arrestation de 49 militaires ivoiriens à Bamako le 10 juillet dernier, accusés d'être des mercenaires.
Les forces britanniques sont quant à elles, censées rester pendant trois ans au Mali, au sein de la mission des Nations unies pour la stabilisation de la région. Leur retrait est annoncé par le ministre délégué aux armées James Heappey devant le parlement britannique. Le gouvernement britannique a justifié sa décision par la conséquence de : « deux coups d’État en trois ans » à Bamako et qui ont « miné les efforts internationaux pour parvenir à la paix ».

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Coopération militaire France Afrique : Un tournant décisif de Barkhane au Sahel

Le président français Emmanuel Macron a, dans son speech traditionnel à la veille de la fête nationale française, annoncé l’avenir de la présence des forces françaises en Afrique. Dans son intervention destinée aux Armées, Emmanuel Macron a longuement évoqué le futur de l’opération Barkhane, qui a entamé son retrait du Mali, après huit ans de présence. Un retrait qualifié de «légitime», selon le président Emmanuel Macron.
Selon le président français, les efforts de Barkhane n’ont pas été vains, malgré les critiques. Le retrait de Barkhane du Mali n’est pas la fin de la présence en Afrique puisque le président Emmanuel Macron a indiqué que la France, va donc poursuivre son combat contre les groupes djihadistes.
Cette présence militaire sera désormais plus discrète et imposera de revoir l’ensemble des dispositifs français en Afrique.

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USA : Le droit de tuer !

Nous sommes tous émerveillés par le rêve américain, par la démocratie américaine et par la puissance des Etats Unis, ce pays où tout est possible, en termes de promotion humaine, d’accomplissement individuel et collectif.
Cependant, on ne peut pas ne pas s’indigner devant les excès que l’exception américaine autorise. Parmi ces excès, figure la liberté d’acquisition et de détention d’armes par les citoyens d’un pays qui, pourtant dispose de la plus puissante armée au monde ; des plus puissants services de renseignement et de sécurité. Des excès qui, malheureusement, conduisent à des tragédies comme cette fusillade du 24 mai 2022 où un adolescent abat froidement 19 mômes et deux de leurs enseignants dans leur école dans la ville d'Uvalde au Texas.

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Forum régional pour l’Afrique de l’Ouest : Sur le RAPPORT MONDIAL 2021/2022 : Tendances Mondiales en matière de liberté d’expression et de développement des médias

Dakar - L’UNESCO, à travers son Bureau de Dakar et ses bureaux pays de la sous-région ouest-africaine, organise le 05 Mai 2022, un Forum régional pour l’Afrique de l’Ouest, en vue de la présentation du rapport mondial 2021/2022 sur les Tendances en matière de liberté d’expression et de développement des médias.

Placée sous le thème du « Journalisme comme bien public », l’initiative vise à promouvoir auprès des acteurs du secteur les conclusions dudit rapport, et à sensibiliser les différentes parties prenantes à la mobilisation pour soutenir les efforts visant à améliorer la liberté d’expression et à garantir la sécurité des journalistes dans la sous-région. Cette rencontre sera l’occasion de faire le point sur la liberté d’expression dans les pays de l’Afrique de l’Ouest mais également d’évaluer de manière critique les défis et opportunités auxquels est confronté le secteur des médias. Un accent particulier sera mis sur la notion de journalisme comme bien public.

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