Hebdomadaire Nigérien d'Analyses et d'Informations Générales

Développement durable (ODD) Guterres : « Le développement est la meilleure prévention contre l'extrémisme violent et le terrorisme »

Le chef de l’ONU a réaffirmé mercredi à Nairobi, au Kenya, la détermination des Nations Unies à travailler étroitement avec l’Union africaine (UA) pour combattre le terrorisme et l’extrémisme violent en Afrique.
« Lutter contre le terrorisme et prévenir l’extrémisme violent sont des priorités fondamentales pour l’Union africaine, pour [l’ONU], pour l’Afrique et pour le monde », a déclaré le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, lors d’un point de presse conjoint avec le Président de la Commission de l’UA, Moussa Faki Mahamat.

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Migrants tués en Libye : le chef de l'ONU réclame une enquête indépendante

Le Secrétaire général de l'ONU, António Guterres, s'est dit scandalisé mercredi par les informations selon lesquelles au moins 44 migrants et réfugiés, y compris des femmes et des enfants, auraient été tués et plus de 130 blessés à la suite de frappes aériennes contre un centre de détention pour migrants à Tajoura, à l'est de Tripoli, en Libye, et a réclamé une enquête indépendante.
« Il condamne cet incident horrible avec la plus grande fermeté. Il exprime ses plus sincères condoléances aux familles des victimes et souhaite un prompt rétablissement aux blessés », a dit son porte-parole dans une déclaration à la presse.
« Le Secrétaire général appelle à une enquête indépendante sur les circonstances de cet incident, afin de garantir que les coupables soient traduits en justice, notant que l'ONU avait fourni les coordonnées exactes du centre de détention aux parties en conflit », a-t-il ajouté. « Le Secrétaire général rappelle en outre à toutes les parties leur obligation, en vertu du droit international humanitaire, de prendre toutes les précautions possibles pour éviter et, en tout état de cause, réduire au minimum les pertes en vies humaines, les blessés parmi les civils et les dommages de biens de nature civile, et de s'abstenir d'attaques contre des civils ».
Selon l'ONU, cet incident souligne l'urgence de fournir à tous les réfugiés et migrants un abri sûr jusqu'à ce que leurs demandes d'asile puissent être traitées ou qu'ils soient rapatriés en toute sécurité.

M. Guterres a réitéré son appel en faveur d'un cessez-le-feu immédiat en Libye et d'un retour au dialogue politique. Un possible crime de guerre, selon la cheffe des droits de l'homme de l'ONU
La cheffe des droits de l’homme de l’ONU a également vivement condamné mercredi ces frappes aériennes sanglantes contre le centre de détention de migrants, une attaque susceptible, selon elle, de constituer un « crime de guerre ».
« Je suis choquée par les dizaines de migrants et de réfugiés morts et blessés au centre de détention de Tajoura. Le fait que les coordonnées de ce centre de détention et le fait qu’il abrite des civils aient été communiqués aux parties au conflit indiquent que cette attaque peut, selon les circonstances, être un crime de guerre », a déclaré la Haut-Commissaire Michelle Bachelet, dans un communiqué rendu public ce mercredi à Genève.
Mme Bachelet note d’ailleurs que c’est « la deuxième fois que le centre de détention est touché pendant les hostilités en cours » et exhorte toutes les parties au conflit à prendre toutes les mesures possibles pour protéger les civils et leurs infrastructures, y compris les écoles, les hôpitaux et les lieux de détention.
Tout en insistant sur le respect des principes de distinction, de proportionnalité et de précaution, elle rappelle aux belligérants leur devoir de protection de la population civile sous leur contrôle « contre les effets d’une attaque, notamment en évitant de placer des objectifs militaires à proximité de sites civils ».
En outre, elle a réitéré « son appel à la libération urgente des migrants et des réfugiés détenus », mais aussi plaidé pour leur protection humanitaire, leur accès à des abris collectifs ou à d’autres lieux sûrs, loin des zones susceptibles d’être touchées par les hostilités.
« J’ai appelé à plusieurs reprises à la fermeture de tous les centres de détention pour migrants en Libye, où le personnel des droits de l’homme des Nations Unies a documenté une grave surpopulation, des actes de torture, des mauvais traitements, du travail forcé, des viols et une malnutrition aiguë, entre autres violations graves des droits de l’homme », a fait valoir Mme Bachelet.

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ISSOUFOU MAHAMADOU SUCCEDE A MUHAMMADU BUHARI A LA TETE DE LA CONFERENCE DES CHEFS D’ETAT DE LA CEDEAO

Le président nigérien, Issoufou Mahamadou, a été élu par ses pairs ouest africains pour présider, pour un an, aux destinées de la conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), en remplacement de son homologue nigérian, Muhammadu Buhari, qui a passé onze mois à la tête de l’organisation régionale.
Telle est l’une des décisions de la 55ème session ordinaire de ladite conférence tenue le samedi 29 juin 2019, à Abuja, au Nigeria, en présence de 13 des 15 chefs d’Etat que compte la Cedeao. Seuls les présidents sénégalais, Macky Sall, et capverdien, Jorge Carlos de Almeida Fonseca, n’ont pas fait le déplacement.

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Lutte contre la corruption et mise en détention de nombreuses personnalités : Les réserves des hommes de loi

Je veux parler, il m’en sort de l’écume. » Une phrase de Pablo Neruda, lancée par Miloud Brahimi, pénaliste avéré pour exprimer son « désarroi » devant toutes ces affaires de justice qui ont marqué la scène médiatique cette semaine.
Considéré comme l’un des meilleurs pénalistes, cumulant plus de 40 ans de barreau, Me Brahimi a déclaré que « les circonstances dans lesquelles les enquêtes judiciaires sont menées me rendent dubitatif ». Pour lui, « l’accélération de ces procédures dans un climat délétère de tension est très mauvaise pour la justice. Nous voulons tous aller vers un Etat de droit, mais dans des conditions qui garantissent les droits et les libertés de chacun.
Or, nous sommes toujours avec le même système et les mêmes pratiques. La détention provisoire n’a jamais été l’exception, comme le consacre la loi. Cela fait des années qu’on en parle. Nous nous rendons compte de cette réalité que lorsque cette mesure touche une personnalité.
Désolé, mais ce ne sont pas les conditions de détention qui ont tué Kamel Eddine Fekhar mais sa mise en détention. Le mandat de dépôt est assimilé à une condamnation. Nous ne sommes plus devant la présomption d’innocence mais plutôt devant la présomption de culpabilité. Je le dis et l’écris depuis des années, mais la situation n’a pas changé. J’ai vraiment mal à la justice de mon pays ». Devant un tel constat, ajoute Me Brahimi, « cette justice que réclament les citoyens ne peut être garantie dans de telles conditions ».
Abondant dans le même sens, Me Khaled Bourayou constate qu’«il y a manifestement une instrumentalisation de la justice pour essayer d’encadrer la réaction de la rue». L’avocat trouve que cette « campagne judiciaire ressemble aux nombreuses autres qui ont eu lieu dans le passé et qui s’apparentent à des règlements de compte.
Organiser des fuites d’information sur la convocation des personnes qui sont jusque-là innocentes pour ameuter les médias et les citoyens avant même qu’elles ne soient entendues par le juge, constitue une atteinte aux droits des justiciables à bénéficier d’une justice sereine et impartiale ». Malgré toutes les réformes qu’elle a connues, souligne Me Bourayou, «la justice continue à lier le mandat de dépôt à la gravité des faits.
Ce qui est faux et viole les droits du justiciable ». Tout comme son confrère Me Brahimi, l’avocat rappelle que la détention provisoire est une mesure exceptionnelle. Elle n’est prévue, souligne-t-il, que lorsqu’il s’agit de préserver des éléments de preuve que le prévenu risque de faire disparaître, lorsque le mis en cause ne présente pas de garantie, comme par exemple une adresse fixe, pour se présenter devant la justice, ou lorsqu’il y a risque qu’il fasse l’objet de vengeance. « La majorité des affaires traitées n’ont aucun lien avec ces conditions. Nous sommes toujours dans une condamnation avant même le procès. »
« Nous ne voulons pas d’une justice de règlement de comptes »
Bâtonnier d’Alger, Me Abdelmadjid Sellini n’y va pas avec le dos de la cuillère. « Nous ne pouvons pas rendre justice sous la pression de la rue et des médias, comme nous le vivons depuis quelques jours. Les conditions dans lesquelles ces affaires sont traitées ne plaident pas pour des procès loin de toute partialité », dit-il.
Pour notre interlocuteur, il n’est pas question de laisser en liberté ceux qui ont « volé » sans être inquiétés. « Plutôt que de s’empresser à mettre les gens en prison dans un climat de tension, il est plus rentable d’essayer de récupérer les biens mal acquis, en attendant de mettre en place les mécanismes qui garantissent les meilleures conditions pour l’examen de tels dossiers.

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Destitué le 11 avril, l’ex-président du Soudan Omal el-Béchir répondra devant un tribunal de plusieurs accusations.

L’ex-président du Soudan Omar el-Béchir, poussé au départ par un vaste mouvement de contestation, comparaîtra la semaine prochaine devant un tribunal pour répondre d’accusations de corruption et de possession illégale de devises étrangères, a déclaré samedi 15 juin le Procureur général. « Omar el-Béchir comparaîtra devant un tribunal la semaine prochaine », a affirmé à des journalistes Al-Walid Sayyed Ahmed, sans indiquer la date précise de l’audience. Omar el-Béchir a été destitué le 11 avril puis arrêté par l’armée qui exerce le pouvoir depuis.

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Les attaques contre des civils au Mali pourraient être qualifiées de crime contre l’humanité (expert)

L’Expert indépendant sur la situation des droits de l’homme au Mali a indiqué que les attaques meurtrières qui se multiplient contre des civils dans certaines régions du pays pourrait être qualifiées de crime contre l’humanité. « Ces violations des droits de l’homme, documentées presque toutes les semaines depuis plus d’un an, pourraient être qualifiées de crimes contre l’humanité », a déclaré cet expert, Alioune Tine, dans un communiqué rendu public ce vendredi à Genève.

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Mali : « le cycle infernal de la violence doit être arrêté », déclare l’envoyé de l’ONU

Lors d’une réunion du Conseil de sécurité consacrée à la situation au Mali, l’envoyé de l’ONU dans ce pays a estimé mercredi qu’il fallait arrêter le cycle infernal de la violence si l’on veut que l’espoir d’un retour à la paix se concrétise.
« La lueur d’espoir qui pointe à l’horizon ne pourra se transformer en véritable opportunité sans une accélération dans la maitrise de la situation sécuritaire, notamment au centre » du pays, a déclaré le Représentant spécial du Secrétaire général pour le Mali, Mahamat Saleh Annadif, lors de cette réunion du Conseil à laquelle participait le Ministre malien des affaires étrangères, Tiébélé Dramé.

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Libye-Haut-Commissariat aux droits de l’homme dénonce les conditions de détention des migrants

Le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme (HCDH) s’est inquiété vendredi des « conditions déplorables » dans lesquelles les migrants et les réfugiés sont détenus en Libye. « Depuis septembre 2018, 22 personnes sont décédées des suites d’une tuberculose et d’autres maladies au centre de détention de Zintan », a déclaré Rupert Colville, porte-parole du HCDH lors d'un point de presse à Genève.
Lors d’une récente visite au centre de détention de Zintan, où sont détenus 654 réfugiés et migrants, les équipes de la Haut-Commissaire Michelle Bachelet avaient constaté que ces derniers étaient « gravement mal nourris » et assoiffés. « Ils étaient enfermés dans des entrepôts surpeuplés dégageant une odeur d’ordures et de déchets provenant de latrines débordantes », a ajouté M. Colville.
Les personnes détenues dans les installations ne recevraient qu’un repas de 200 grammes de pâtes simples par jour. Quelque 432 Érythréens détenus dans le centre, dont 132 enfants, ne recevraient que la moitié de cette portion.
En outre, plus de 60 personnes atteintes de tuberculose ont été enfermées dans un hangar séparé. Trente autres ont été transférées au centre de détention de Gharyan, au sud de Tripoli, tout près de la ligne de front actuelle. « Ils auraient été envoyés là-bas pour y mourir car il n’y a pas de lieu de sépulture pour les chrétiens à Zintan », a précisé le porte-parole du Haut-Commissariat.
Selon Rupert Colville, les conditions qui règnent au centre de détention de Zintan sont assimilables à des peines ou traitements inhumains et dégradants, voire à de la torture.
Plus de 2.000 réfugiés interceptés et renvoyés en Libye par les garde-côtes libyens
Par ailleurs, des informations font état de disparitions et de traite d’êtres humains, après que des personnes ont été interceptées en mer par les garde-côtes libyens.
Selon l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), davantage de personnes (1224) ont été renvoyées en Libye par les garde-côtes libyens durant le seul mois de mai qu’au cours du reste de l’année 2019. Au total, ce sont plus de 2.300 personnes qui ont été arrêtées jusqu’à présent au large des côtes libyennes et placées dans des centres de détention.
L’ONU exhorte le gouvernement d’accord national (GAN) à lancer immédiatement une enquête indépendante pour retrouver ces personnes disparues. Les garde-côtes libyens ont annoncé que depuis le 30 avril, des centaines de personnes ont été envoyées dans une installation située à Al-Khoms, sous le contrôle du Département de la lutte contre la migration illégale. Il s’agit notamment des 203 personnes qui y ont été livrées le 23 mai dernier. Cependant, le centre d’Al-Khoms indique qu’il n’y a actuellement que 30 migrants présents, alors que 203 d’entre eux ont été emmenés là-bas il y a quelques semaines à peine.

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