La Coalition des acteurs pour le repositionnement de la planification familiale (CAR/PF) a entamé une campagne digitale de sensibilisation pour dire NON à la mise quarantaine des Droits en santé sexuelle et reproductive (DSSR). Cette campagne qui a duré cinq (5) jours a pour objectif de mobiliser les jeunes pour mener un plaidoyer sur les médias sociaux et traditionnels pour « dire non à une mise en quarantaine des DSSR en période de COVID-19 ».
Le premier Ministre M. Brigi Rafini a exprimé ce jour au nom du Gouvernement du Niger son témoignage de satisfaction à Dr. Félicité Tchibindat, Représentante de l'UNICEF, arrivée au terme de sa mission au Niger et promue au poste de Directrice Régionale Adjointe de l'UNICEF pour l'Afrique de l'Ouest et du Centre, regroupant un total de 24 pays. "Je ne sais pas si j’ai assez de mots pour exprimer nos remerciements pour tout ce que vous avez fait pour les enfants du Niger… vous vous êtes facilement intégrée, vous avez été disponible et vous avez été proche de la communauté sans aucun protocole. En quittant le Niger, vous laisserez un grand vide" a déclaré le Premier Ministre à cette occasion.
L'éruption de la pandémie de coronavirus au Niger comme dans plusieurs pays à travers le monde a considérablement perturbé le cours normal des activités économiques de plusieurs industries dont celle des médias. Cette perturbation a occasionné des défis significatifs sur l'industrie des médias qui joue en cette période de COVID-19 un rôle crucial en fournissant des informations utiles et en éduquant la population sur la pandémie. Alors que plusieurs médias souffrent en silence et font face à des défis qui limitent leurs rôles, il convient d'analyser l'impact de la COVID-19 sur les médias en vue d'y pallier avec des solutions adéquates et promouvoir des médias viables qui contribuent au développement.
Written by: Jaharou Mamane
Category: Santé
Affichages : 934
Dans le cadre de la mise en œuvre du projet “Activité d’amélioration de la performance des politiques et stratégies DSSR en Afrique de l’Ouest et en Afrique Australe » de la subvention stratégique BR5S – UVKV – T8 de AmplifyChange au Niger, s’est tenue à Niamey, la deuxième la réunion de COPIL L’objectif de cette réunion est de passer en revue les réalisations du projet au Niger, notamment les activités réalisées au cours des semestres 2 et 3 ; ainsi que celles revues et adaptées au contexte COVID-19. Ainsi, le président du COPIL a entretenu les membres dudit cadre sur les activités réalisées aux semestres 2 et 3. L’expert plaidoyer, lobbying et influence quant à lui a entretenu les participant sur les deux missions : Addis – Abéba et Conakry et sur les activités revues pour la période de Mai à Décembre 2020 Ces assisses ont donné l’occasion aux membres d’échanger et de réfléchir sur les expériences des différentes structures représentées, et d’appréhender des pistes de collaboration et les thématiques pertinentes pour les actions aux niveaux national et régional visant l’OOAS et UNFPA ; de restituer les missions d’échange en Ethiopie et de la réunion du comité de pilotage régional tenue à Conakry.
Un nouveau rapport du Groupe de la Banque mondiale conclut que les échanges commerciaux contribuent à combler l'écart de salaires entre hommes et femmes, tout en créant de meilleurs emplois pour celles-ci. En général, les pays ouverts aux échanges internationaux se développent plus vite, innovent, affichent une productivité supérieure et offrent des revenus plus élevés et davantage de débouchés à leur population. La part des échanges internationaux dans le PIB est en outre corrélée à un niveau d'égalité entre les sexes plus élevé.
La Direction de la Nutrition, en collaboration avec le Groupe Technique Nutrition (GTN) et le réseau des Nations Unies pour le Scaling up Nutrition (SUN) appellent TOUS à contribuer à la réponse à la pandémie de la COVID-19 pour protéger, promouvoir et soutenir l'alimentation et les soins aux nourrissons, aux jeunes enfants et à tous ceux qui prennent soin d'eux. Ceci est essentiel pour soutenir la survie, la croissance et le développement de l'enfant et pour prévenir toute forme de malnutrition, de morbidité ou prévenir la mortalité infantile.
Cette déclaration conjointe a été publiée pour une action multisectorielle immédiate, et coordonnée sur l'alimentation des nourrissons et des jeunes enfants (ANJE) conformément à la note d'orientation technique « Promotion, protection et soutien de l'alimentation du nourrisson et du jeune enfant dans le contexte du COVID-19 au Niger », produite et publiée par le Groupe Technique Nutrition et la Direction de la Nutrition en avril 2020.
Written by: Jaharou Mamane
Category: Santé
Affichages : 876
L'Organisation mondiale de la Santé (OMS) et les Centres africains de contrôle et de prévention des maladies (CDC Afrique) ont lancé cette semaine un Comité consultatif d'experts chargé de fournir un soutien et des conseils scientifiques indépendants aux pays sur la sécurité, l'efficacité et la qualité des thérapies de médecine traditionnelle, face à la Covid-19. « L'intérêt pour la médecine traditionnelle en tant que traitement potentiel contre la COVID-19 est croissant en Afrique. Au moment où le monde se lance à la recherche de traitements et de vaccins contre le virus, la recherche sur les médecines traditionnelles et orthodoxes en tant que thérapie potentielle de la COVID-19 doit être fondée sur la science, et ce jour marque une étape importante dans le soutien de ces efforts », a déclaré Dre Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l'OMS pour l'Afrique. L'intérêt pour la médecine traditionnelle en tant que traitement potentiel contre la COVID-19 est croissant en Afrique et la recherche des thérapies potentielles doit être fondée sur la science Le Comité régional d'experts sur la médecine traditionnelle de la COVID-19 appuiera les pays dans un effort de collaboration pour mener des essais cliniques de médicaments traditionnels en conformité avec les normes internationales. Il regroupera les compétences au sein du continent, accélérant ainsi le rythme et élevant les normes de la recherche, en particulier la recherche clinique sur les nouvelles thérapies issues des médecines traditionnelles contre la maladie à coronavirus (COVID-19). Il se chargera ainsi notamment de surveiller la conduite des essais cliniques et de renforcer la capacité des chercheurs. Son apport permettra également de faciliter l'enregistrement des médicaments issus de la pharmacopée traditionnelle jugés sûrs et efficaces. « Étant donné que les membres du comité sont des chercheurs de renommée internationale et des autorités réglementaires nationales, les résultats des essais cliniques seront reconnus au niveau international », a précisé lors d’une interview avec ONU Info la Conseillère régionale chargée de médecine traditionnelle pour le bureau régional de l’OMS en Afrique, Dre Ossy Kasilo. Le recours à une médecine traditionnelle de qualité peut faciliter la fourniture de soins de santé, en particulier dans les zones rurales éloignées où les systèmes de soins de santé conventionnels sont limités. La médecine traditionnelle de qualité peut bénéficier à une grande partie de la population car elle est la principale, voire la seule, source de soins de santé pour environ 80 % des personnes en Afrique.OMS/Ernest Ankomah Le recours à une médecine traditionnelle de qualité peut faciliter la fourniture de soins de santé, en particulier dans les zones rurales éloignées où les systèmes de soins de santé conventionnels sont limités. La médecine traditionnelle de qualité peut bénéficier à une grande partie de la population car elle est la principale, voire la seule, source de soins de santé pour environ 80 % des personnes en Afrique. L'Afrique a une longue histoire de médecine traditionnelle et de praticiens, qui jouent un rôle important dans la prestation de soins aux populations, et les médecines traditionnelles, complémentaires et alternatives présentent de nombreux avantages, estime l’OMS. Plusieurs pays et institutions du continent africain ont proposé des thérapies traditionnelles pour la Covid-19 en Afrique du Nord, en Afrique de l'Ouest, en Afrique centrale, en Afrique de l'Est et en Afrique australe. « Des essais cliniques rigoureux pour en évaluer la sécurité et l'efficacité seront essentiels, comme c'est le cas dans d'autres domaines de la médecine », a souligné le Directeur des CDC pour l'Afrique et envoyé spécial de l'OMS pour la Covid-19, Dr John Nkengasong. Des efforts de recherche de thérapies traditionnelle pour la Covid-19 sont en cours dans plusieurs pays, dont la Guinée équatoriale, Madagascar, le Nigeria et l’Ouganda, selon Dr Kasilo. Les résultats des études de ces institutions devraient être publiés et annoncés par les pays après la finalisation des recherches. Une pharmacopée avérée Selon la spécialiste en médecine traditionnelle, l’Afrique dispose d’une pharmacopée avérée, avec plus de 89 médicaments issus de la pharmacopée traditionnelle dans 14 pays pour lesquels l'OMS a soutenu la recherche et le développement conduisant à leur autorisation de mise sur le marché. Une quarantaine de ces médicaments figurent également sur les listes nationales de médicaments essentiels et font désormais partie de l’arsenal qui permet de traiter les patients atteints d’un large éventail de maladies comprenant les infections liées au VIH, le diabète, la drépanocytose et l'hypertension, à l’instar du « NIPRISAN » au Nigeria et du « FACA » au Burkina Faso, tous deux contre la drépanocytose, ainsi que de l’ « HEPATOSOR » un sirop utilisé contre l’hépatite virale (A,B,C, D et E) au Cameroun. Les avantages de la médecine traditionnelle en Afrique Les lecteurs peuvent trouver des informations et des conseils sur le nouveau coronavirus (2019-nCoV) fournis par l'Organisation mondiale de la santé et les agences des Nations Unies ici. La stratégie régionale sur la médecine traditionnelle en Afrique est ancrée dans des principes de complémentarité et fondée sur l'intégration de la médicine traditionnelle dans les systèmes nationaux de santé, explique l’OMS. Reposer sur la médecine traditionnelle en Afrique présente plusieurs bénéfices dont la diversité, la flexibilité, la disponibilité, des prix abordables, l’acceptation générale par les communautés africaines et le coût comparativement faible par rapport aux médicaments modernes, signale la docteure en pharmacologie clinique. Pour Dre Kasilo, il ne fait aucun doute que les thérapies traditionnelles et complémentaires, dont la sécurité, l'efficacité et la qualité ont été démontrés, vont contribuer à atteindre les objectifs de la couverture sanitaire universelle. « La fabrication et la commercialisation à grande échelle des médicaments issus de la pharmacopée traditionnelle, qui impliquent la culture des plantes médicinales ainsi que les processus de récolte et de post-récolte, présentent des avantages en termes de développement socio-économique », ajoute Dre Kasilo. La Conseillère régionale de l’OMS estime que ce développement socio-économique pourrait à son tour contribuer à la réalisation des Objectifs de développement durable 3, sur l'amélioration de la santé et du bien-être ; des Objectifs de développement durable 1 et 2, sur la réduction de la pauvreté et de la faim ; ainsi que de l'Objectif de développement durable 4 sur l'éducation de qualité des communautés locales ciblées. « Aujourd'hui, alors que nous sommes confrontés à une pandémie qui ravage le monde entier, nous avons un besoin urgent d'approches permettant d'étendre les solutions au-delà des frontières, et pour ce faire, les résultats des études doivent pouvoir être reproduits, y compris en termes de dosage », explique Dre Kasilo. Elle souligne toutefois qu’il faut « redoubler d’effort pour mobiliser des fonds pour la recherche, car la médecine traditionnelle est souvent sous-financée dans le secteur de la santé ».
Written by: Jaharou Mamane
Category: Santé
Affichages : 1009
Niamey (NIGER), 16 juillet 2020 – La Banque mondiale et l’UNICEF ont livré au Niger plus de 3 millions de dollars de médicaments et d’équipement pour soutenir la réponse du gouvernement à la pandémie de COVID-19. L’arrivée de la cargaison de fournitures essentielles a été marquée par une cérémonie à laquelle ont assisté le ministre de la Santé du Niger, la représentante-pays de la Banque mondiale et la représentante-pays de l’UNICEF.